above second gallery | hong kong
22 mars - 7 mai 2016
La dernière fois que nous avons rencontré Sandra Chevrier, en 2013, l'artiste montréalaise s’associait à Lora Zombie, une passionnée bandes dessinées, le temps d’une exposition californienne, formant ainsi un duo autrement plus intéressant que celui de Batman v Superman.
Depuis, l’artiste poursuit son chemin en commençant par Hong Kong, pour mieux s’envoler ensuite vers d’autres projets la menant à Londres, à San Francisco, à Los Angeles et autres. Il est facile de voir dans son travail ce qui génère un tel attrait, puisqu’il suffit de se pencher sur ses deux forces principales: la légèreté de la culture pop et le combat mené pour dénoncer une identité féminine opprimée. Les peintures de Chevrier séduisent par leur attrait immédiat, avant de livrer une narration puissante : CRASH, BAM, POW!; la fragilité de nos ‘superhéros’, le rôle superficiel de la femme dans un monde dominé par les hommes, la lutte à l’intérieur.
Les Cages de Chevrier dénoncent des idées préconçues par la société sur ce qu'une femme devrait ou ne devrait pas être, emprisonnée qu’elle est par des conventions identitaires et sociales : attentes engendrées par les médias, jugement les unes envers les autres, modèles de fausse perfection. Des super-héroïnes? Vous… je… nous, tous.
Les Cages/The Echo of the CRASH, BAM, POW!, Above Second Gallery, Hong Kong